HOURDÉ Louis Nicolas né à SOISSONS en 1736, prête serment à la constitution civile du clergé, ainsi que son vicaire NAQUET, le 16 janvier 1791 à Verberie.
Sous le règne de la terreur, les » dormeurs « , sobriquet donné aux habitants de Compiègne, le dénoncent et le font traduire devant le tribunal révolutionnaire de Paris qui le condamne à mort le 27 juin 1794.
Son » crime « , était d’avoir autrefois (1771/1772) composé une ode à Madame la dauphine Marie Josèphe de Savoie, future épouse de LOUIS XVIII.
Arrêté à Verberie le 22 septembre 1793 à huit heures et demie du matin par le maire, M. François SARON, et 2 gendarmes, il est emprisonné à la maison d’arrêt de Crépy en Valois.
Le 08 octobre 1793 M.HOURDÉ est conduit au château de CHANTILLY converti en maison d’arrêt. Il en sort le 20 octobre 1793 pour être écroué à St Paul les BEAUVAIS où il reste plusieurs mois.
Également accusé par un groupe de citoyens de Verberie « d’intelligence avec un royaliste », il comparait le 27 juin 1794 devant le tribunal révolutionnaire à PARIS où il est jugé et exécuté le jour même à la « Barrière du trône » dans le 12e arrondissement.
Son corps repose avec les 1308 personnes guillotinées entre le 02 juin et le 27 juillet 1794 dans les fosses communes creusées dans le jardin de Picpus.