L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a fait un constat alarmant. En effet, plus de la moitié du parc actuel, qui représente 9 millions de lampes, est composée de matériels obsolètes et énergivores. Environ 40 % des luminaires actuellement en service ont plus de vingt-cinq ans, et un tiers du parc comporte des lampes à vapeur de mercure, la moins efficace des sources d’éclairage public et la plus polluante.
Changer le parc coûte cher, surtout pour les petites communes car il faut remplacer les anciennes lampes par des nouvelles et ce n’est pas toujours possible, tout dépend de l’installation.
L’éclairage public des collectivités représente près de la moitié de leurs dépenses d’électricité, selon l’ADEME. Le simple raccordement de nouvelles habitations peut faire grimper la note de façon conséquente.
Plus de 5000 communes ont adopté la coupure de l’éclairage la nuit de minuit à 5 heures du matin sans problème (par exemple, la ville de Le Meux juste à côté). Une mesure économiquement et écologiquement avantageuse (plus de 30% d’économies), qui fait néanmoins débat au sein de la population. L’avantage de ce système, c’est qu’il ne demande aucun investissement financier.
* En ce qui concerne Verberie, une extinction de 0h00 à 5h00 engendrerait une économie d’environ 30% sur l’année. Le coût moyen de la consommation électrique sur trois ans est de 30 000€ ttc par an, soit un gain d’environ 10 000€ par an.
Cette somme économisée pourrait servir au remplacement progressif des candélabres anciens par de nouveaux moins consommateurs d’énergie et le remplacement des boules fluos (type présent au clos St Corneille) dont les ampoules au mercure ne seront plus en vente à partir de décembre 2015.
* Sources : Services techniques de Verberie